Un scooter est très prisé des jeunes car il peut être conduit dès l’âge de 14 ans avec un permis AM (ou BSR). Le scooter offre une grande autonomie aux jeunes, notamment dans les villes où les transports en commun sont peu développés. Néanmoins, l’achat d’un scooter et de l’assurance peut avoir un coût conséquent. En effet, assurer un jeune est généralement plus cher car ils ont moins de notions du risque routier et les accidents sont plus fréquents sur cette catégorie.
Rouler sans assurance : une mauvaise idée !
Pour circuler légalement sur la route, un scooter, comme tous autres types de véhicule, doit être assuré. Le défaut d’assurance est un délit sévèrement puni par la loi : l’amende peut aller jusqu’à 3750€ en cas de défaut et le chauffeur s’expose à un retrait de permis allant jusqu’à 3 ans. En plus de ces sanctions, peuvent s’ajouter des travaux d’intérêt généraux, un stage de sensibilisation à la sécurité routière et la confiscation du véhicule. Autant dire, qu’il vaut mieux assurer son véhicule car cela reviendra beaucoup moins cher en cas de contrôle.
Même si le scooter ne vous appartient pas, vous serez tenu responsable du défaut d’assurance en cas d’absence car il convient de vous renseigner avant de conduire un véhicule.
Lorsque le contrat d’assurance a été souscrit, il est par ailleurs interdit de débrider le véhicule, car l’assurance serait alors obsolète.
En cas d’accident, l’addition peut être encore plus salée. Si vous êtes impliqué dans un accident et que vous blessez une personne qui ne peut reprendre le travail par exemple, vous devrez rembourser tous les soins et les pensions qui lui seront versés.
On ne cessera donc de le répéter : conduire sans assurance est réellement une mauvaise idée !
Faire le choix d’une assurance adaptée
Il existe pléthore d’assureur qui pourront assurer votre véhicule. Vous aurez généralement le choix entre 3 formules en fonction des garanties que vous souhaitez avoir et de votre portefeuille :
- l’assurance au tiers : c’est la formule la plus basique et la moins chère mais qui permet de conduire légalement son scooter. Cette assurance couvre tous les dommages causés à un tiers. Si des dommages sont occasionnés à votre véhicule, les réparations seront bien généralement à votre charge. Certaines assurances au tiers inclut une assistance juridique.
- l’assurance intermédiaire : En plus de couvrir les dommages causés à un tiers, cette assurance inclut 3 autres garanties essentielles. Votre scooter sera couvert en cas d’incendie, de vol et de bris de glace. Attention toutefois à bien lire le contrat d’assurance qui varie d’un assureur à l’autre. En effet, les montants de franchise ou de remboursement peuvent varier. Pour ce type d’assurance il est conseillé de réaliser un comparatif et trouver un assureur qui demande le moins de franchises.
- l’assurance tout risque : Cette formule couvre la plupart des dommages que votre scooter pourrait subir. En complément des garanties énoncées plus haut, cette assurance couvre tout acte de vandalisme, les accidents ou collisions et les catastrophes climatiques ou technologiques. Tout comme l’assurance intermédiaire, il convient de bien vérifier les garanties proposées par votre assureur car celles-ci sont très variables. Certaines assurances proposent par exemple une assistance dépannage ou le prêt d’un véhicule en cas de sinistre.
En ce qui concerne les jeunes conducteurs, la prime d’assurance peut s’avérer aussi chère que le prix du scooter. Plusieurs garanties, comme la responsabilité civile, coûtent plus cher pour les plus jeunes.
Une assurance peut coûter de 500 à 2000€ selon les assurances et le forfait choisi.
Rare sont les assurances qui acceptent d’assurer le scooter seul. Les jeunes conducteurs doivent parfois se joindre à un contrat d’assurance souscrit par leurs parents.
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